On entend souvent dire qu’il n’y a rien à faire contre le stress, contre le stress effectivement, il fait partie intégrante de notre société actuelle et, à petite dose, il nous est utile. Mais on peut y faire sur notre façon d’y réagir, de le vivre et de trouver des façons d’aider notre corps à reprendre des forces.
Le stress constant, être toujours sur l’adrénaline, nous épuise physiquement et mentalement et diminue notre système immunitaire, notre corps est en contraction, ce qui fait que nous sommes moins aptes à gérer les virus, les microbes, et on est moins attentif. Et c’est dans ce moment-là que nous nous retrouvons avec “ un tour de rein ”, des maux de dos, troubles digestifs, une grippe, …
Comment cela fonctionne-t-il ?
Le stress correspond à un ensemble de réactions de l’organisme qui apparaissent lorsqu’il doit s’adapter à une situation environnante.
Selon Hans Selye, il y a 3 phases dans la réaction au stress : la phase d’alarme, la phase de résistance et la phase d’épuisement.
Phase 1: La phase d’alarme
La réaction d’alarme est la première phase du processus de stress.
Lorsque nous vivons un changement de situation, de temps ou autres, qui est l’agent stresseur. L’organisme met en fonction des moyens de défense, il réagit, entre autres avec le système endocrinien qui va sécréter de l’adrénaline. La fréquence cardiaque, les niveaux de vigilance, la température corporelle augmente et provoque une vasodilatation des vaisseaux des muscles.
A ce stade, le stress est considéré, d’un point de vue biologique, comme un agent stimulant bénéfique pour l’organisme, qui lui permet de réagir.
C’est la phase du fight ou flight.
Pour certain ça peut donner l’impression d’une boule à la gorge ou à l’estomac, anxiété, angoisse, pour d’autres ça passe plus inaperçu. Tout dépend de notre état général de fatigue ou de stress déjà présent.
L’agent de stress peut être positif ou négatif. Comme une contravention, un déménagement, un mariage, un conflit, une intervention chirurgicale, un horaire trop chargé, un rapport à remettre, une fin de contrat, un examen, un accident, etc. même le manque de stimulation peut créer du stress.
Si l’agent stressant s’arrête et que le corps a le temps de récupérer, de revenir plus calme. Tout va bien, sinon on entre dans la phase 2.
Phase 2 : Résistance
Si la situation stressante persiste l’organisme entre en phase de résistance. La réaction d’adaptation provoque la mise en place d’un processus de résistance face à la situation d’agression.
Cette étape en continuité à la première phase va ainsi permettre de préserver l’organisme de l’épuisement en compensant les dépenses énergétiques occasionnées pour faire face au stress.
D’autres hormones, les glucorticoides, sont ainsi sécrétées au cours de cette étape permettant une augmentation du taux de la glycémie nécessaire à l’organisme, au cœur, au cerveau et aux muscles.
Phase 3 : Épuisement
Si la situation stressante se prolonge, s’intensifie ou que d’autres agents stresseurs entrent en compte, les capacités de l’organisme peuvent être débordées, il ne réussit plus à mobiliser ses ressources et s’épuise.
C’est à cette phase que peuvent apparaitre certaines pathologies.
Vos défenses immunitaires étant affaiblies vous êtes plus sensible aux agressions extérieures. Apparaissent alors la fatigue, la colère, la dépression.
Le corps a moins la capacité de compenser pour de simples mouvements et c’est la douleur de dos qui apparait ou s’accentue, les troubles digestifs, les troubles du sommeil apparaissent.
Beaucoup de gens se retrouver dans cette situation, en fait 100% des gens à un moment donné de leur vie.
Ajouter à cela le manque de reconnaissance, l’insatisfaction au travail, le manque de sommeil. Un manque de tonus musculaire et l’excès de tonus engendrent également les mêmes troubles, également les pensées ou les émotions vont jouer un rôle (avez-vous remarqué quand vous êtes en colère comment vous êtes crispé?), une alimentation non adaptée, va amplifier les symptômes.
Quoi faire :
Se garder des moments pour décompresser, faire une activité plus calme qui ne créer pas de stress, un peu de vélo en regardant la nature, marcher, se promener dans le bois, méditer, massage.
Intégrer une séance de massage régulièrement dans votre horaire. Au 4 à 6 semaines, pour un entretien.
Le massage va activer la circulation sanguine, mieux oxygéner tout notre corps, amener une meilleure circulation des nutriments et aider à une meilleure élimination des toxines. Il apaise le mental,
Le massage va énergiser tout notre système.
Le massage va offrir une soupape, le temps de pause dont le corps à besoin pour récupérer.
Si vous avez déjà des douleurs, inconforts dus aux effets du stress. Entre 3 et 4 rendez-vous rapprocher vous aidera à revenir à la normale.
Vous n’avez pas de symptômes du stress, intégré un massage aux 4 semaines environ, vous renforcerez votre système immunitaire, cela vous évitera plusieurs maux et stress inutiles et vous serez en meilleur santé.
Au plaisir de vous aider à prendre le temps de vous déposer
Sarah Leblanc massothérapeute agréée FQM
418-929-3042
http://www.massagemosaik.ca
Votre commentaire